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De quoi la guerre d’Algérie est-elle le nom ? Qu’est-ce que nous fait le langage ? Que fabrique- t-il comme histoire, politique ou monde commun ? Dans une approche théâtrale et plastique, documentaire et ludique, Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les siens.
« En juillet 2018, j’étais dans une librairie à Alger. Je cherchais le rayon « Guerre d’Algérie », sans succès. Sur le point d’abandonner, j’ai fini par interroger la libraire qui m’a répondu : « Tous les ouvrages sur la Guerre d’Algérie se trouvent au rayon Révolution. » Évidemment, oui : c’était une Révolution. Je ne l’avais seulement jamais nommée ainsi, et par conséquent jamais réellement pensée ainsi. Je me suis tout de suite demandé d’où venait une telle différence : Qui m’avait appris à dire « guerre » et qui leur avait appris à dire « révolution » ? Cette prise de conscience a déclenché une quête et une enquête. De rencontres en anecdotes, « Koulounisation » se nourrit des histoires des autres et des mots qu’ils et elles emploient pour raconter ces histoires. » Salim Djaferi
Conception et interprétation Salim Djaferi
Collaborateur artistique Clément Papachristou
Regard dramaturgique Adeline Rosenstein
Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf
Écriture plateau Delphine De Baere
Scénographie Justine Bougerol et Silvio Palomo
Une création de Salim Djaferi en coproduction avec Les Halles de Schaerbeek, Le Rideau de Bruxelles et L’Ancre – Théâtre Royal de Charleroi, avec le soutien des bourses d’écriture Claude Étienne et de la SACD,
de la Chaufferie-Acte1, de La Bellone-Maison du Spectacle (BXL/BE), du Théâtre des Doms, du Théâtre Episcène et de Zoo Théâtre, avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles.
Salim Djaferi est hébergé administrativement par Habemus papam